« Prénom » : Nom particulier joint au patronyme et qui distingue chacun des membres d’une même famille. 2

« Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. »

2ème partie.

Rien de ce côté-là ouf, pas de serial killer de Stéphanie mais aux grés de mes recherches je tombe sur une Stéphanie fan de Sheila, cruciverbiste et  diplômée en criminologie. Alors là, en voilà une qui mérite toute mon attention…

Un rapide tour sur son site et je m’aperçois qu’elle est un peu farfelue tout de même et carrément obsédée par son monde.

Elle relate l’histoire d’un verbicruciste vénézuélien accusé d’avoir co-commandité l’assassinat du frère d’Hugo Chavez en  dissimulant dans sa grille,  un message secret visant à l’abattre. Elle dévoile ce procédé très en vogue durant la seconde guerre mondiale, dans la résistance française autour du général De Gaulle à Londres…

Je retourne à ma notice paysagère parce que c’est  pas tout ça mais j’ai un concours à avancer.

J’en étais où ? Ah oui :

« Le site est à la frange de trois typologies de bâti qu’il convient de prendre en compte dans l’implantation  du projet et son organisation. La présence d’un cœur d’îlot traversé par des liaisons douces est à  …

 

Driiiiiiiiiiiing (oui mon téléphone fait dring car c’est une réplique de vieux téléphone).

« Allo »

« Oui, bonjour Madame, non je ne fais pas d’entretien de jardin ni de terrasse bois car je suis conceptrice d’espaces extérieurs, nous sommes une agence Madame et non une entreprise. Non, je ne peux pas non plus vous faire un devis pour l’abattage de votre haie, pour ces mêmes raisons. Et bien, ça n’est clair pour personne je sais, on me dit tous les jours que je fais un métier merveilleux à être toujours dehors alors que je suis la plupart du temps vissée sur mon tabouret devant mon écran. D’accord et bien je vous engage à écrire à la FFP et aux pages jaunes et signifier votre mécontentement. Oui merci à vous aussi Madame.

Deux minutes après : driiiiiing (c’est de nouveau mon téléphone, vous l’aurez reconnu maintenant). Je décroche et là un bruit strident m’arrache l’oreille. Un fax. c’est insupportable ces gens qui vivent à l’âge de pierre. Pourquoi ne pas s’envoyer des signaux de fumées aussi.

Ding, cette fois c’est mon ordinateur qui me signale que j’ai des mails. Je ne vais pas arriver à finir cette notice.

Un message de LinkedIn me signalant qu’un certain Etienne Chancel a regardé mon profil à trois reprises. C’est pénible, pas de photos ni détail. Il ne faut pas être paranoïaque avec ces réseaux sociaux quand les gens vous regardent à visage masqué. Ca fait l’impression d’un voyeur tapis dans le noir à vous épier alors que vous êtes dans le salon en pleine lumière.

Un second message.

« De  : unknown.

A:  « LE BRUIT DES CAILLOUX  »

Objet : Vous avez visité mon site. Je vous ai adressé un FAX. »

Qu’est ce que c’est que cette histoire encore ?

Deux minutes plus tard.

« De  : unknown.

A: « LE BRUIT DES CAILLOUX »

Objet : Renseignements pris, vous n’avez plus de FAX.  Cherchez ! »

En pièce jointe, ça !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  1. Miss chantée en duo.
  2. Il est surnommé le maître du suspens (son prénom)
  3. Elle est également appelée Menthe australienne.
  4. Qui change de forme fréquemment.
  5. Célèbre pour être l’auteur de pièces légères sur le thème des sentiments amoureux.
  6. Son long foulard lui a valu une mort certaine. (son prénom)
  7. Un visage dans un nuage.
  8. En architecture, désigne une galerie de colonnes faisant le tour extérieur ou intérieur d’un édifice.

 

Toute la journée je dois déjà résoudre des énigmes quand un client me tend une branche sans une feuille en me disant qu’il a vu cet  arbre chez un voisin et qu’il veut planter le même ou bien quand on m’adresse des photos d’un arbuste totalement mort et qu’il s’agit de déceler la maladie qui l’a ravagé et trouver un moyen de le ressusciter.

Alors non ! Pas envie de jouer…